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Traitement de la dépendance à l’alcool – Procédure de sept jours
L'alcool est la drogue ou la substance psychoactive la plus utilisée depuis la nuit des temps. C'est pourquoi sa nocivité est connue depuis l'Antiquité. Malheureusement, cela n’a pas suffit pour empêcher son utilisation.
L'alcool est la drogue qui cause le plus de problèmes dans la société. La faute en est à sa disponibilité, car il est légal, ainsi que le caractère social, convivial de sa consommation.
La consommation d'alcool, même en petite quantité, endommage le psychisme du consommateur. Un verre de bière ou d’alcool fort modifie le système nerveux. L'utilisation régulière affecte tout le corps et peut entraîner des maladies et la mort.
Les symptômes de l’alcoolisme:
Si auparavant la personne avait des projets, qu’elle estimait sa famille, sa carrière, qu’elle avait sa réputation, faisait du sport, avec le temps, tout cela lui semble bête et inutile. L’alcool commence à prendre la place principale dans son système de valeurs. C'est pourquoi commence la dégradation sociale - perte de la famille, du travail, du statut social.
Au fil des ans, ces symptômes deviennent de plus en plus intenses et la personne supporte de plus en plus mal la gueule de bois, elle commence à chercher un moyen qui l’aiderait à faire face au syndrome d'abstinence. Et elle le trouve dans le fait de boire encore d’avantage d’alcool, qui l’aide à se sentir mieux un certain temps. Cela mène à la consommation régulière d'alcool, lorsque la personne a besoin de vin, de bière ou de la vodka simplement pour se sentir "normale" et ne pas avoir la pénible gueule de bois. Dans la matinée, la personne peut bien jurer qu’elle ne boirait plus, mais elle reprendra de l’alcool au bout de quelques heures.
Les conséquences de l’alcoolisme chronique:
Il s’agit du troisième degré de la dépendance à l’alcool. A partir de ce moment, les changements dans le corps deviennent irréversibles. En raisons de perturbations du métabolisme, de la nutrition, des effets toxiques de l’alcool, l’aspect extérieur du patient change – au niveau de la peau, du visage, apparaissent les tremblements, les mouvements sont modifiés. La mémoire se dégrade, l’activité nerveuse est accrue, survient une dégradation de la personnalité, la démence.
Les organes internes – le foie, les vaisseaux sanguins, le cœur sont également détruits, et malheureusement les jours sont comptés pour le patient. Il existe toujours un moyen de rompre ce cercle vicieux, mais le problème c’est que pendant très longtemps la personne dépendante refuse de se soigner, car elle ne se considère pas malade. Par ailleurs, nous donnons des conseils pour aider une personne qui vous est chère et qui est tombée dans le piège de la dépendance et comment éviter de se laisser manipuler par elle.
Les étapes du traitement de la dépendance à l’alcool
1. Le diagnostic – la première et très importante étape du traitement. Le diagnostic consiste essentiellement à évaluer l’état physique et psychique du patient. Pour l’évaluation de l’état physique du patient, un examen standard comprend :
Pour évaluer l’état psychique du patient, un examen de diagnostic standard implique le psychodiagnostic (tests psychologiques déterminant le degré de la dépendance, le degré des conséquences de la consommation de l’alcool sur la santé mentale, l’existence de signes de troubles mentaux, de dépression, le degré de motivation à la guérison, l’autocritique et préservation des mécanismes de la volonté).
Après le diagnostic, une équipe de médecins examine les résultats afin d’élaborer une stratégie et un plan de traitement. Si le diagnostic révèle des écarts significatifs dans les tests, la présence d'un facteur de risque ou si le patient présente une maladie associée chronique, des examens supplémentaires sont organisés selon les besoins et des traitements sont prescrits pour la ou les maladies associées.
En fonction du problème, des examens supplémentaires peuvent être proposés : IRM, EEG, échographie, radiographie, endoscopie, analyse de la concentration de drogues et de médicaments, les consultations chez le cardiologue, neurologue, endocrinologue, infectiologue, etc. Les examens supplémentaires mentionnés ne sont pas inclus dans le prix de ce traitement et sont payés en sus.
2. Désintoxication – En fonction des résultats du diagnostic, on choisit pour chaque patient une méthode appropriée de désintoxication de l'organisme de l'alcool et de ses résidus toxiques, d'élimination des symptômes désagréables et dangereux du syndrome de l'abstinence ou l’association de plusieurs méthodes permettant d'obtenir le meilleur résultat.
Après plusieurs jours de consommation d'alcool, il existe un risque de crise d'épilepsie ou de délire alcoolique. Par conséquent, la désintoxication est très importante car elle ne comporte pas uniquement les perfusions, de vitamines, d'hépatoprotecteurs, d'acides aminés, mais également un ensemble de produits qui protègent le cerveau, normalisant le fonctionnement du cœur, du foie, des reins et du système nerveux périphérique. Le processus de désintoxication dure de un à deux jours dans les cas les plus légers et de cinq à sept jours dans les cas les plus graves.
3. Psychostabilisation – Après le syndrome d'abstinence, le patient commence à se sentir mieux, mais malheureusement, la dépendance n’est pas passée. C’est là qu’à lieu l’étape la plus importante du traitement – l’étape au cours de laquelle se forme une attitude négative à l’égard de l’alcool et où s’anéantit l’attirance pour celui-ci. Les procédures spéciales qui permettent au patient de ne pas souffrir d’un manque d’alcool, mais de se sentir à l’aise tout en étant sobre.
Le processus de correction psychique inclut différents types de psychothérapie – individuelle, de groupe, familiale. Éducation, analyse transactionnelle, thérapie comportementale – pour chaque patient, la méthode la plus appropriée est sélectionnée. Au cours de cette étape, les membres de la famille proche sont activement impliqués.
4. Le blocage pharmacologique – À la fin du traitement, un blocage pharmacologique sous forme de disulfirame est prévu. Il existe sous forme de comprimés, injection à longue durée d’action et implant. Le blocage est un élément important qui assure le maintien des résultats du traitement. La recommandation de notre clinique est que les patients soient protégés par le Disulfirame pendant 12 mois.
5. Soutien ambulatoire anti-rechute – L’une des étapes les plus importantes de la guérison complète de la dépendance est l’étape du maintien des résultats du traitement. La clinique est en contact avec le patient et sa famille pendant au moins un an. Le respect des règles de soins ambulatoires et le suivi du plan d’activités, l’éducation à un nouveau mode de vie, la prise du traitement médicamenteux, la venue aux examens de contrôle aident le patient à se sentir en sécurité et à l’aise, sobre et assurent un pourcentage élevé de réussite du traitement.
Notre programme comprend le transport du patient de l’aéroport ou de la gare à notre clinique ainsi que son retour après le traitement. Dans notre clinique, les médecins et les infirmières sont disponibles pour les patients 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Tous les médecins sont des anesthésiologistes, psychiatres et psychologues certifiés ayant 10 à 25 ans d'expérience. La clinique emploie plus de 60 personnes. La sécurité des patients et du personnel est assurée par un agent de sécurité. L'établissement est également sous surveillance vidéo.
Les patients sont hébergés dans des chambres agréables qui sont équipés avec tous les éléments nécessaires à un séjour confortable dans notre clinique. Les chambres sont nettoyées deux fois par jour. Pendant leur temps libre, les patients disposent d'une salle de séjour, d'une piscine, d'un jacuzzi, d'une salle de sport et d'un jardin d'été. La clinique dispose également d’un coffre-fort dans lequel les patients peuvent déposer leurs effets personnels qu’ils ne devraient pas laisser dans les chambres.
Pour les patients étrangers qui ont besoin d'un visa, nous pouvons les aider à l'obtenir. Si des patients venant de l'étranger souhaitent être accompagnés par un proche pour les soutenir, l’accompagnateur peut séjourner dans notre clinique moyennant des frais supplémentaires.
Programme de traitement de la dépendance à l’alcool – Diagnostic de laboratoire, Désintoxication, Psychostabilisation, Blocage par Disulfirame pendant 2 mois, 12 mois de soutien anti-rechute – dure 7 jours à l’hôpital. S’il est impossible d’effectuer la désintoxication en 7 jours, les jours supplémentaires sont facturés.