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Traitement professionnel de la dépendance à la marijuana

Traitement de la dépendance aux cannabinoïdes (marijuana, haschisch, cannabis synthétique)

La marijuana est un stupéfiant qui entraîne un certain nombre de conséquences néfastes, aussi bien sur la santé, que des conséquences psychiques et sociales. Malgré le fait que cela ne provoque pas de dépendance physique, car le consommateur, lorsqu'il arrête de la prendre, ne ressent pas une crise physique forte, il est nécessaire de traiter la dépendance psychique à la marijuana.

Compte tenu des conséquences sur la santé que peuvent avoir les consommateurs de la marijuana, la classification de celle-ci dans les drogues légères est injustifiée. Toutes les drogues sont lourdes. Toutes les personnes dépendantes à l’héroïne qui ont été traitées chez nous, ont commencé par consommer de la marijuana. Habituellement, la consommation de la marijuana commence très tôt, parfois dès l’âge de 11 à 12 ans, avec des amis. Selon les statistiques, plus de 90% des jeunes ont essayé la marijuana, estimant qu'il ne s'agit pas d'une drogue, qu’elle n'est pas dangereuse étant donné qu’elle est légalisée dans de nombreux pays.

C’est ce type de raisonnement qui veut que les stimulants ne représentent rien de dangereux, qui mènent à l’essai de substances plus lourdes et à la création de la dépendance. Au fil du temps, la personne perd son indifférence à l'égard de la substance, qu'il s'agisse de la marijuana, d'alcool, ou autre. Le système de valeurs change. La personne dépendante trouve de plus en plus de raisons de ressentir l'effet de la substance. Elle se crée des situations, cherche à fréquenter des gens ayant le même centre d’intérêt, passe plus de temps avec eux au détriment des autres activités.

lečenje zavisnosti od marihuane

Il est généralement reconnu qu'il est extrêmement difficile de traiter les personnes au début de la dépendance (lorsqu'une personne ne croit pas qu'il existe un problème) et à la fin de la dépendance (lorsqu'il est déjà difficile de corriger).

Les effets de la consommation des cannabinoïdes

Les effets psychiques comprennent: la relaxation (ou à l’inverse de l’excitation, de l’hilarité) ; l’euphorie et la bonne humeur ; tendance au rire ;  dispersion ; incapacité à se concentrer ; perturbation de la structure et de la dynamique du processus de pensée ("la vague de pensées") ;  perturbations de l'observation (des illusions, à doses élevées et hallucinations) ; des troubles de la mémoire ; besoin irrésistible de parler (à fortes doses - trouble de la clarté de la parole) ; perturbation de la capacité à concevoir et à prévoir des événements ; irréflexion ; irréalisme (sentiment d’un changement environnemental non naturel) ; dépersonnalisation (sentiment de changement non naturel du « soi »). Les effets somatiques comprennent : la dilatation des pupilles, rougeur des yeux, la sécheresse de la bouche et de la gorge, perturbation des fonctions motrices complexes (À fortes doses - Perturbation de la coordination des mouvements)

Les effets de l’utilisation des cannabinoïdes à long terme sur le corps : Au niveau des différents systèmes corporels, des troubles chroniques peuvent survenir en cas d’utilisation à long terme. Au niveau psychique : une apathie permanente et la somnolence, détérioration de la mémoire opérationnelle, perturbation de la pensée abstraite, dépression et sentiment d’anxiété, irritabilité, instabilité émotionnelle, des attaques de panique, détérioration du caractère, diminution de l’intellect, suicide. Au niveau du système nerveux : des maux de tête, des troubles de la coordination, ralentissement du temps de la réaction, trouble des réflexes oculaires, perturbation de la perception visuelle de l’espace et des couleurs. Au niveau du système respiratoire : toux sèche et improductive, pharyngite chronique, changement de la couleur de la muqueuse buccale, œdème du palais et de la glotte, congestion nasale permanente, aggravation de l’asthme, infections fréquentes du système respiratoire, bronchite chronique, bronchite obstructive chronique, cancer des poumons. Au niveau du système reproductif : baisse de la libido et de la sensation du plaisir, baisse de la potence, troubles ou absence du cycle menstruel, troubles du développement fœtal pendant la grossesse, infertilité.

Les conséquences sociales : L’auto-isolement, réduction des ambitions et perte de projets pour atteindre une position sociale plus élevée, arrêt des activités sportives et d’autres activités sociales, perte d’autres intérêts.

Les principaux objectifs du traitement sont:
Corriger les conséquences psychiques de l’usage de la marijuana (paranoïa, idées insensées, syndrome d’amotivation, dépression, troubles de la pensée, de la mémoire et de l’attention) ;
Supprimer le besoin, le désir de marijuana ;
Former un nouveau stéréotype de comportement (abandon des vieilles habitudes, contacts avec des amis consommateurs de narcotiques, abstention de consommer de l'alcool et d'autres substances psychoactives, respect du planning quotidien, activités sportives et autres, travail, équilibrer les horaires du réveil et du coucher).

Les étapes du traitement de la dépendance aux cannabinoïdes

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Le traitement de la dépendance à la marijuana implique une combinaison de pharmacothérapie, de thérapie par Neuro Jet, de traitement par l'information et de psychothérapie, mais commence toujours par le diagnostic.

1. Le diagnostic – la première et très importante étape du traitement. Le diagnostic consiste essentiellement à évaluer l’état physique et psychique du patient. Pour l’évaluation de l’état physique du patient, un examen standard comprend :

analyse d'urine
test de dépistage des hépatites B et C, et du VIH
analyse générale du sang
test sanguin biochimique
ECG
examen par le médecin interniste

Pour évaluer l’état psychique du patient, un examen de diagnostic standard implique le psychodiagnostic (tests psychologiques déterminant le degré de dépendance, le degré des conséquences de la prise de la marijuana sur la santé mentale, l’existence de signes de troubles mentaux, de dépression, le degré de motivation à la guérison, l’autocritique et préservation des mécanismes de la volonté).

Après le diagnostic, une équipe de médecins examine les résultats afin d’élaborer une stratégie et un plan de traitement. Si le diagnostic révèle des écarts significatifs dans les tests, la présence d'un facteur de risque ou si le patient présente une maladie associée chronique, des examens supplémentaires sont organisés selon les besoins et des traitements sont prescrits pour la ou les maladies associées.

En fonction du problème, des examens supplémentaires peuvent être proposés : IRM, ECG, échographie, radiographie, endoscopie, analyse de la concentration de drogues et de médicaments, les consultations chez le cardiologue, neurologue, endocrinologue, infectiologue, etc. Les examens supplémentaires mentionnés ne sont pas inclus dans le prix de ce traitement et sont payés en sus.

2. La pharmacothérapie – Parfois, en utilisant une combinaison de médicaments bien sélectionnés, nous parvenons à rétablir le contrôle du patient sur ses propres pensées et émotions. La thérapie aide à faire disparaître la peur, la sensation de pensées “ouvertes”, des doutes, des suspicions, de l’ambivalence (personne qui dit une chose et en fait une autre), du dédoublement de la personnalité, des idées irréalistes, de la dépersonnalisation.

Ce n’est que lorsque le patient sera à nouveau en mesure d’accepter, d’analyser et de réagir de manière adéquate aux événements que celui-ci pourra passer à l’étape suivante du traitement. Les parents s'attendent souvent à ce que la persuasion ou les menaces puissent aider leur enfant à cesser de consommer la substance. Cependant, lorsque la consommation de la marijuana provoque des troubles de l’attention, de la pensée et de la mémoire, ces conversations sont sans effet, car la personne dépendante les ignore tout simplement.

3. N.E.T. (Le traitement Neuro Jet) – Ce traitement est destiné à stabiliser le système endorphinique et neurotransmetteur. C’est une méthode très prometteuse qui est activement appliquée en Suisse, Grande-Bretagne, Russie. Le but de cette thérapie est de stimuler les structures cérébrales responsables de la sécrétion des hormones du plaisir. Lors de l’usage régulier des stupéfiants, ce processus est perturbé. Après l’arrêt de la consommation des stupéfiants, les endorphines ne sont plus sécrétées et la personne dépendante ressent de la tristesse, de la dépression, de l’apathie et un manque de volonté. Le traitement Neuro Jet établit efficacement l’équilibre des neurotransmetteurs, ce qui permet au patient de retrouver son humeur normale, d’éliminer sa nervosité et son désir de consommer des stupéfiants.

4. Le traitement par l’information – A l’instar d’un ordinateur, le cerveau humain fonctionne à l’aide de cellules nerveuses – neurones (composants) et du système de contrôle – multiples activités nerveuses représentant un ensemble d’impressions, de compétences, de comportements, de systèmes de valeurs et de mécanismes de la volonté (logiciels). De même que les informations nuisibles sous forme de virus peuvent endommager le système informatique, de même une dépendance détruit les cellules cérébrales et le psychisme de la personne qui consomme les stupéfiants. Pour rétablir les fonctions normales du cerveau, un antivirus, ou traitement par l’information, est nécessaire.

Méthode unique de traitement de la dépendance qui repose principalement sur la combinaison de la pharmacothérapie et des technologies informatiques les plus récentes. Le but du traitement par l’information est de transmettre des informations spéciales sous forme de signaux audio et vidéo codés au cerveau de la personne dépendante afin d’éliminer les pensées obsessionnelles, le désir de la marijuana. L’information est divisée en groupes d’images courtes et frappantes au niveau subconscient. Le patient est en état de sommeil médical pendant plusieurs heures lorsque son cerveau reçoit les informations plus efficacement. Les signaux sont transmis par ordinateur à l’aide de lunettes et d’écouteurs spéciaux. Le résultat de cette thérapie est l’émergence d’une indifférence et d’une attitude négative à l’égard des stupéfiants.

5. La psychothérapie comprend la psychothérapie individuelle, familiale et de groupe, la physiothérapie, la méditation, l'entraînement autogène, le développement des compétences en communication, la relaxation, l'art-thérapie, l'analyse transactionnelle, la thérapie familiale, l'éducation individuelle et en groupe.

Nos experts aident les patients à rétablir une bonne communication dans leur environnement immédiat, avec leur famille. Avec nos psychologues, nous planifions une activité pour le mois prochain. Le patient apprend à réagir à des situations provocantes, apprend des méthodes de protection contre la rechute. Le temps libre est prévu pour les activités sportives, les promenades le long du Danube, la piscine, le jacuzzi, la salle de sport, des visites de musées, etc.

6. La physiothérapiepeut faire appel à une combinaison de thérapies : physique, médicale ou le massage de tissus profonds. Le massage est apaisant et relaxant ! Lorsqu’une personne passe par le processus de désaccoutumance, ses niveaux de dopamine sont inférieurs à ceux d’une personne non-dépendante. Le massage aide à normaliser le processus de sécrétion de la dopamine chez les personnes qui passent le processus de désaccoutumance.

Le massage contribue également à la désintoxication en accélérant la circulation sanguine et lymphatique et accélère ainsi le processus d’élimination des substances toxiques du corps. Une séance de physiothérapie est incluse dans le forfait du traitement.

7. L’étape du traitement ambulatoire commence dès la sortie du patient de l’hôpital, dure un an et comprend des contrôles mensuels réguliers (inclus dans le prix du traitement). Le patient reste en contact avec les médecins de l’hôpital et reçoit les conseils nécessaires, une aide à tout moment en cas de problème. Lors de la sortie de l’hôpital, le patient et ses proches reçoivent avec la fiche de sortie des conseils détaillés et des instructions concernant le traitement recommandé.

Le soutien des proches augmente considérablement vos chances de réussite. Les patients de l’étranger restent en contact avec les médecins par e-mail, Skype et téléphone.

Notre programme comprend le transport du patient de l'aéroport ou de la gare à notre clinique ainsi que son retour après le traitement. Dans notre clinique, les médecins et les infirmières sont disponibles pour les patients 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Tous les médecins sont des anesthésiologistes, psychiatres et psychologues certifiés ayant 10 à 25 ans d'expérience. La clinique emploie plus de 60 personnes. La sécurité des patients et du personnel est assurée par un agent de sécurité. L'établissement est également sous surveillance vidéo.

Les patients sont hébergés dans des chambres confortables et très agréables. Les chambres sont nettoyées deux fois par jour. Pendant leur temps libre, les patients disposent d'une salle de séjour, d'une piscine, d'un jacuzzi, d'une salle de sport et d'un jardin d'été. La clinique dispose également d’un coffre-fort dans lequel les patients peuvent déposer leurs effets personnels qu’ils ne devraient pas laisser dans les chambres. Pour les patients étrangers qui ont besoin d'un visa, nous pouvons les aider à l'obtenir. Si des atients venant de l'étranger souhaitent être accompagnés par un proche pour les soutenir, l’accompagnateur peut séjourner dans notre clinique moyennant des frais supplémentaires.

Le programme de traitement de la dépendance aux cannabinoïdes – Le diagnostic de laboratoire et les examens d'exploration fonctionnelle, la pharmacothérapie, Le traitement par l'information, la physiothérapie, 12 mois de suivis de contrôle ambulatoire et de soutien anti-rechute dure 14 jours.

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